4ème émission - 13 octobre 1920

Le 13 octobre 1920 est adopté le principe de l’émission de billets nouveaux: 2 500 000 exemplaires (1 500 000 de 1 franc et 1 000 000 de 50 centimes) représentant 2 000 000 francs, et dont l'impression coûtera 39 500 francs à la Chambre.

Billets de 1 franc

Ce billet, camaïeu de violet, diffère un peu de ses deux prédécesseurs.

Au recto, la mention qui constitue le fond de sûreté n’affiche plus la date 1917, et se retrouve donc identique à celle du billet du 1er type.
Les lettres de la valeur faciale principale UN FRANC, en dessous du jeton, plus fines et en traits pleins, se détachent directement sur le fond de sûreté, et non plus sur un réseau de stries.
De chaque côté, la valeur faciale 1 apparaît en caractères pleins.
Délibération du 13 octobre 1920
  se situe maintenant au-dessous de Chambre de Commerce de Toulouse
La série reste indiquée en bas et à gauche, mais la précision Emission 1921   lui fait désormais face en bas et à droite.

Le verso, quant à lui, ne présente aucune modification par rapport au billet du 3ème type, hormis sa couleur violette.

Deux séries ont été diffusées : la Série 1 comportant 1 000 000 coupures, la Série 2 n’en comptant que 500 000.

Série 1
Billet circulant numéroté Verso commun à tous ces bons
Série 1 - Billet d'épreuve ANNULÉ
Série 2
Billet circulant numéroté Billet d'épreuve ANNULÉ
Billets de 50 centimes
Cette coupure, camaïeu de bleu, ne se différencie du billet du 3ème type de même valeur, que par la mention Emission 1921   qui apparaît au recto, en bas et à droite, et par la date d’émission du verso qui devient 13 octobre 1920.

La Série 1, seule émise compte 1 000 000 exemplaires.

Série 1
Billet circulant numéroté Verso commun à tous ces bons
Série 1 - Billet d'épreuve ANNULÉ

En février 1921, le ministère du commerce fait savoir aux Chambres qu’un chimiste lyonnais met gratuitement à leur disposition, si elles le désirent, un procédé simple et économique qu’il a mis au point pour le glaçage des billets de banque et des bons de monnaie, ce qui les rend imperméables à l’eau et aux graisses et augmente leur résistance.

En avril de la même année, un particulier s’offre à frapper au nom de la Chambre de Commerce de Toulouse, 3 000 000 jetons métalliques de 5, 10 et 25 centimes, pour un facture de 150 000 francs.

Au mois de septembre, le Comité Régional d’Union Latine sollicite le patronage de la Chambre de Toulouse pour procéder à la frappe des jetons métalliques de 5, 10 et 25 centimes qu’il a décidé en accord avec le Conseil Général de Haute-Garonne qui lui a consenti un prêt à cet effet. En réponse, la Chambre assure le Comité "qu’il peut compter sur son secours moral le plus complet et qu’elle fera tous ses efforts pour faciliter l’émission ".